Même si le retour en chaleur indique le redémarrage ovarien, Gerd Opsomer explique que l’utérus n’est pas toujours prêt pour la reproduction. Pour atteindre un IVV optimal, en plus d’un redémarrage rapide de l’activité ovarienne, les vaches doivent avoir une involution utérine ininterrompue, explique Geert Opsomer. Au niveau des ovaires, la croissance des follicules reprend 10 jours après la mise bas. La première ovulation intervient après 30 jours à peu près, mais cela est très variable d’une vache à l’autre. « Un mois après vêlage, l’utérus doit aussi être revenu en place. Mais au microscope, on constate que l’involution utérine dure plutôt 50 jours et qu’il faudrait attendre ce délai pour la mise à la reproduction. Malgré tout, certains animaux sont plus rapides. Le retour en chaleur est une indication », explique le vétérinaire belge. « Dois-je inséminer une vache que je vois en chaleur 45 jours après vêlage ? Il faut être prudent. Elle semble prête en termes d’activité ovarienne, mais l’involution utérine n’est peut-être pas finie… » Une meilleure détection des métrites aujourd’hui Attention aux métrites et maladies utérines. Les études montrent une incidence des métrites de l’ordre de 10 % dans les années 60 – 70 contre 53 % en 2005, rapporte le spécialiste en santé bovine. « Ces données ont tendance à démontrer que l’impact des métrites a augmenté parallèlement à l’augmentation de la production par vache. Mais ce n’est pas tout à fait vrai. Pour moi, la première raison de la hausse de l’incidence des métrites est liée au fait que nous faisons de plus en plus de contrôle de la fertilité, qu’il y a de plus en plus de moyens – comme le Métricheck aux États–Unis – pour détecter et analyser les endométrites cliniques et autres maladies. » Le vétérinaire tient à aborder les métrites subcliniques. « Comme pour une mammite subclinique, on ne…
L’utérus fragile mérite de l’attention