Béatrice et Jean-Yves Briand ont adopté un système plus pâturant en 2015. L’installation d’une traite robotisée en 2021 n’a pas remis en cause cette orientation. L’arrêt des légumes, la volonté de limiter les intrants et l’engagement dans une MAEC système en 2015, ont conduit le Gaec des Chênes à miser sur une plus grande autonomie alimentaire du troupeau de 120 vaches. Le parcellaire groupé, 60 hectares accessibles, permet aujourd’hui aux laitières de pâturer en saison et de limiter le coût alimentaire. Robots non saturés Sur les 170 hectares de SAU, l’herbe couvre 97 ha, la luzerne 5 ha, le maïs 39 ha et les céréales 29 ha. Les vaches passent la nuit à l’étable et sortent en journée (au printemps) sur des paddocks d’un jour, pour les encourager à pâturer et pour optimiser la pousse. Les deux robots de traite ne sont pas saturés par la centaine de vaches à traire, ce qui favorise la sortie des animaux. Un affouragement en vert permet de limiter la part d’ensilage d’herbe dans la ration. Une partie de l’énergie est apportée sous forme d’ensilage de maïs épi. 76 €/1 000 L de coût alimentaire Au maximum de pâturage, les vaches consomment 8 kg (MS) d’herbe au champ, avec 5,4 kg d’ensilage de maïs, 2,4 kg d’ensilage de maïs épi et 4,6 kg d’ensilage de RGH et du minéral. Cette ration de base est complétée au robot par 0,6 kg de triticale et 2 kg de tourteau de colza. En hiver, la ration mélangée comprend 7,4 kg (MS) de maïs ensilage, 4,3 kg de maïs épi, 4,4 kg de RGH et 2,7 kg de correcteur azoté. Cette ration est complétée, au robot, par 1,2 kg de triticale et 2 kg de correcteur azoté. Au total, 795 kg de concentrés sont consommés par UGB. Le Gaec…

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