Malgré un parcellaire de 40 ha morcelé, touchant le centre-bourg de Tinténiac (35), Paul Legrand recherche l’autonomie de son troupeau via le pâturage. Il s’est aussi diversifié avec des cultures à destination humaine. Paul Legrand s’était installé en Gaec en 1988 puis est revenu en individuel en 2015, produisant des vaches allaitantes et des canards. « L’élevage est passé en bio à partir de 2016 et la production de canards a été arrêtée en 2018 », a détaillé l’agriculteur lors d’une porte ouverte organisée par l’Adage 35 le 7 juillet. Jouxtant le bourg de Tinténiac, son exploitation a subi l’urbanisation en plusieurs vagues lui faisant perdre 8 ha groupés. Des surfaces lui ont été attribuées pour compenser mais le parcellaire est aujourd’hui morcelé. Du mob grazing sur 7 ha à 3 km Malgré tout, 17 ha sont pâturés aux alentours des bâtiments. Un îlot de 7 ha à 3 km est en mob grazing depuis 4 ans. Il est divisé en paddocks pour du pâturage fil avant et arrière, déplacé tous les jours. Le temps de retour est de 40 à 50 jours au printemps et de plus de 60 jours en été. Le chargement instantané très élevé évite les refus. Aujourd’hui, l’exploitation compte 65 UGB dont 30 mères blondes d’Aquitaine. Une race choisie en vue de la vente directe, « pour une viande de bonne qualité et tendre. » Les mâles sont engraissés en bœufs. Le troupeau est conduit en trois lots : les vaches suitées avec les bœufs de 1 à 2 ans, les génisses à saillir et le taureau ; les vaches suitées à réformer, les bœufs de plus de 2 ans et les génisses de 1 à 2 ans ; les vaches à l’engraissement, génisses et bœufs de moins de 1 an. Selon l’éleveur, la mixité a beaucoup d’intérêt : éducation des…

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