En 2022, les rendements sont améliorés d’environ 5 quintaux par rapport à une année normale. Ces bons résultats ont été permis par une génétique plus dynamique à l’installation, une bonne implantation, un hiver sain et un printemps moins propice aux maladies et un quotient photothermique très favorable pendant la floraison. Ces dernières années, de nombreux agriculteurs ont décidé de semer leur colza en l’associant avec des plantes dites « compagnes », afin de bénéficier de services agronomiques apportés par ces dernières. La grande majorité des espèces utilisées en accompagnement du colza sont des légumineuses (féverole, trèfle d’Alexandrie…), mais on peut également citer le sarrasin. Assurer les conditions d’implantation Afin de bénéficier pleinement des plantes de service, ces associations sont à semer en même temps que le colza avant le 25 août, pour permettre un développement rapide de la culture. Il est recommandé de semer le mélange dans une parcelle avec une faible pression d’adventices. En effet, les programmes herbicides sont adaptés en dose pour être sélectifs des plantes compagnes afin d’avoir une gestion optimisée des mauvaises herbes. Divers bénéfices à l’échelle de la rotation Nous avons identifié plusieurs intérêts agronomiques permis par l’association de plantes compagnes colzas. Tout d’abord, un gain de 20 à 30 unités d’azote en moyenne peut être attendu avec les légumineuses par fixation de l’azote de l’air. Le développement racinaire complémentaire entre les espèces du mélange cultivé permet une amélioration de la structure et du drainage du sol. On limite la pression des adventices par une couverture du sol plus dynamique. Certaines espèces possèdent un rôle de perturbateurs vis-à-vis des insectes d’automne, notamment des altises réduisant ainsi leur nuisibilité. Ces bénéfices peuvent être profitables directement pour le colza, ou pour la culture suivante. Par exemple, l’association avec un trèfle blanc nain n’aura pas d’effet direct sur le colza mais…

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