Suite à l’arrêt de la production laitière en 2016, les associés du Gaec du Vieux Four ont décidé de convertir l’exploitation en bio puis d’introduire des cultures légumières dans l’assolement 2 ans plus tard. Lors d’une porte ouverte organisée par la Chambre d’agriculture, Bertrand et Guylène Poulain installés à Concoret (56) ont débuté par un rapide historique du Gaec du Vieux Four. « Je me suis installé en Gaec avec ma mère en 1996, sur 80 ha de SAU, avec 380 000 litres de production laitière et un atelier dinde repro. En 2004, nous passons à 4 associés et créons un troupeau limousin. En 2009, on se lance dans la vente de viande sur les marchés avec la construction d’un labo de transformation à la ferme. En 2016, ma mère prend sa retraite et le lait est arrêté suite au départ de 2 associés. En 2017, j’engage une conversion en bio en 2 temps. Puis, en 2020, j’introduis des légumes dans l’assolement avec l’idée de développer la culture de la pomme de terre », résume Bertrand Poulain. Aujourd’hui, l’agriculteur est associé avec son épouse et ils ont 3 salariés plus un équivalent temps plein saisonnier. L’exploitation s’étend sur 330 ha avec un troupeau de 70 vaches de race limousine dont la totalité est commercialisée en vente directe et les 2 poulaillers sont en dindes futur repro conventionnel. [caption id= »attachment_69441″ align= »aligncenter » width= »720″] Les producteurs ont en projet de construire un bâtiment pour y installer la ligne de conditionnement des carottes.[/caption] Augmenter la vente directe Le Gaec du Vieux Four dédie 155 ha de sa SAU aux prairies pour les besoins des vaches allaitantes. La production de plants de pomme de terre occupe 27 ha. Le légume industrie bio a aussi sa place sur l’exploitation avec 25 ha de haricot-flageolet, 10 ha de potimarron, 15 ha de petit pois. « Nous cultivons aussi…
Une conversion vers les légumes après l’arrêt du lait