75 % des brebis de l’AOP Prés salés du Mont-Saint-Michel en Ille-et-Vilaine

12678.hr - Illustration 75 % des brebis de l’AOP Prés salés du Mont-Saint-Michel en Ille-et-Vilaine
Selon le cahier des charges de l’AOP, les agneaux doivent passer la moitié de leur vie dans les herbus de la baie du Mont-Saint-Michel, avec une durée minimale de 70 jours.

Neuf éleveurs engagés dans l’AOP fournissent 4 grossistes, 32 boucheries et 7 restaurants. Produit de niche, l’agneau AOP Prés salés du Mont-Saint-Michel est l’une des 3 AOP en viande ovine en France où 9 éleveurs valorisent les herbus de l’estran, un territoire naturel sensible, en Ille-et-Vilaine (75 % des 3910 brebis) et dans la Manche. Ils ont commercialisé 1542 agneaux de 18 kg en moyenne en 2021 (+259 têtes /2020), soit un volume de 27,8 tonnes (+4,7  t). « La commercialisation se développe mais le produit se démarque comme un produit festif, ce qui n’est pas forcément souhaitable. La filière ne peut pas fournir d’agneaux à Pâques et elle doit pouvoir travailler toute la saison », fait remarquer Yannick Frain, président de l’organisme de gestion (ODG) de l’AOP, lors de l’assemblé générale de la structure, jeudi 30 juin au Vivier-sur-Mer (35). De nombreux freins au développement La réunion plénière a été l’occasion de relater les nombreux freins qui limitent l’engagement des éleveurs dans la démarche, liés à un « environnement dense d’organismes publics avec des stratégies incohérentes sur un même territoire » et « des interprétations de textes réglementaires différentes selon les départements et les régions ». L’installation, la transmission des ateliers et du savoir-faire, le développement du volume vendu, sont des conditions sine qua non pour conserver les marchés, et faire face à la concurrence avec la marque locale non labellisée « Le Grévin », qui bénéficie des actions de communication de l’AOP pour se développer… Si les éleveurs se sont félicités de l’installation d’une bergère en Normandie, ils regrettent « la fermeture d’un atelier cette année par un éleveur bretillien lassé de la répression exercée par l’OFB (Office central de la biodiversité. » La communication, le nerf de la guerre « Les dossiers sont lourds et chronophages », font remarquer les élus. Une demande de modification du cahier des charges,…

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