Sébastien et Gaëlle sont installés depuis 2020, à Penestin (56) près du littoral, sur une ferme herbagère bio qu’ils ont reprise à la suite des parents de Sébastien. Les étés secs, Sébastien et Gaëlle connaissent déjà. En effet, avec à peine 500 mm/an en moyenne, la pousse de l’herbe ralentit souvent fortement dès juin. Mais le contexte de cette année est particulier, avec des précipitations encore plus rares qui ont obligé les agriculteurs à affourrager plus et plus tôt. La luzerne encore verte « Nous avons commencé à affourager dès le 1er juillet », explique Sébastien. Pour garder du vert le plus longtemps possible, le couple mise sur la luzerne : « Ça permet de faire du volume. Début août, tous les champs étaient grillés, il n’y avait que la luzerne qui était encore verte. » Dans ce contexte séchant, les prairies peinent à sortir plus de 6 t MS/an, alors que la luzerne apporte de meilleurs rendements. Une parcelle de 7 ha sert notamment à faire de l’affouragement en vert en été. Elle est accessible, mais assez loin, et Sébastien estime que le temps passé avec l’autochargeuse est moins important que le temps qu’il mettrait à amener les vaches sur place. Il préfère les garder sur des parcelles parking ombragées. Près de la ferme, une parcelle de 4,5 ha de luzerne/fétuque/dactyle est en revanche pâturée. Les vaches y sont restées du 16 au 30 juillet, ce qui a permis d’arrêter de distribuer du stock. Mélange avec du brome Du 1er au 15 août les vaches ont reçu 4 kg MS de maïs ensilage, 8 kg MS d’enrubannage d’herbe et 4 kg de luzerne autochargée. Du 14 au 17 août elles ont pu retourner 4 jours sur les 4,5 ha de luzerne, découpés en 4 paddocks. La distribution de stock a repris dès le 18…
Adapter la ration en contexte séchant