Le déficit pluviométrique moyen sur les 15 stations du réseau Paysan Breton est de 43 % depuis le début de l’année par rapport à la moyenne des 5 années précédentes. Et ce ne sont pas les pluies tombées depuis le week-end dernier (20 mm en moyenne) qui vont changer la donne. L’analyse détaillée des enregistrements des stations météo de Paysan Breton installées dans les fermes des quatre départements depuis 2017 révèle cependant de fortes différences selon les secteurs géographiques. Ainsi les régions du sud-est Bretagne – Guer, Langon, Pléchâtel – habituées à enregistrer une moins forte pluviométrie ( 30 % de moins en moyenne du 1er janvier au 15 août) ont été proportionnellement moins affectées cette année (-33 %). Du 1er janvier au 15 août 2022, ces trois stations ont même enregistré des niveaux identiques de pluie à 2019 qui, on l’a un peu oublié, a été sèche à partir du printemps à l’exception de la pointe finistérienne et l’ouest du Morbihan. Sur les 227 premiers jours de l’année de 2019, il n’était tombé en moyenne que 465 mm, soit 25 % de déficit par rapport à la moyenne quinquennale 2017-2021. Besoin de 10 jours de pluie Aujourd’hui, pour rattraper le retard cumulé depuis le début de l’année, les terres bretonnes boiraient goulûment quelque 270 mm soit l’équivalent de 10 jours consécutifs à plus de 25 mm. Gageons qui si un tel scénario advenait, on entendrait vite dans les campagnes : « Mais ça ne finira donc jamais ? »….

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