Grâce à une conduite pointue des prairies et de l’autonomie sur l’alimentation, le troupeau du Gaec Collet Is affiche de la performance. Le Gaec Collet Is à Retiers (35), est passé en bio entre 2015 et 2017. Avec 77 vaches présentes, l’élevage produit 475 000 L de lait en traite robotisée. La SAU de 84 ha est entièrement consacrée à l’alimentation du troupeau avec 57 ha de prairies, 11 ha de maïs fourrage, 7 ha de mélange triticale/pois, 5 ha de trèfle violet et 4 ha d’épeautre/féverole. Deux paddocks par jour, plus de l’affouragement Le pâturage reste primordial avec 35 ares/VL et deux paddocks par jour. Il est complété par de l’affouragement en vert. « Pour favoriser le passage au robot en journée, le paddock du matin est éloigné de celui de l’après-midi », précise Stéphane Collet, associé avec sa femme Isabelle. Le paddock de l’après-midi s’ouvre automatiquement grâce au système Batt-Latch. Le travail bien organisé « Les vaches n’ont pas d’accès à l’auge avant 14 h (présence d’un système automatisé de déblocage des cornadis) et passent les nuits en intérieur toute l’année. » Pour ne pas surcharger la stalle, « nous maintenons un nombre de 65 VL au robot pour une production de 1 700 L/jour. »L’hiver dernier, la ration a été basée sur de la luzerne enrubannée ou du colza affouragé, de l’ensilage de méteil, de l’ensilage de maïs et de l’ensilage d’herbe. Les concentrés sont du mélange céréalier et du trèfle violet déshydraté. Sur l’élevage, la production à 6 100 L/VL (46,9 TB et 31,6 TP) est supérieure à la moyenne Ceta 35 bio (5 711 L) et le coût alimentaire se situe à 78 €/1 000 L (88 € en moyenne Ceta bio) sur les derniers exercices.Les éleveurs recherchent aussi de l’autonomie sur la gestion du troupeau (acupuncture, insémination par l’éleveur, échographie, parage) et ils ont installé un tracker solaire de 9 kW avec autoconsommation. « L’exploitation bénéficie de 30 % d’autonomie énergétique. » Stéphane…
Robot et pâturage en bio