Installés en 2020, les trois associés du Gaec MPJ Horvais perpétuent la tradition familiale en élevant un troupeau de Normandes en système pâturant. L’augmentation conséquente du cheptel a engendré une hausse de la SAU et une adaptation des infrastructures. La sélection génétique est également au centre de la stratégie pour valoriser au mieux la production. À Combourg (35), les trois frère et sœurs du Gaec MPJ Horvais gèrent une exploitation laitière de 175 Normandes. Tous se sont installés le 1er janvier 2020. « Ma sœur Pauline et moi-même nous nous occupons plutôt de l’élevage et de la reproduction », raconte Mélodie Horvais, l’une des associées. « Notre frère, Jean-Marie, gère les cultures, l’entretien et l’alimentation ». La structure compte 207 ha, dont 110 ha d’herbe, 80 ha de maïs et 17 ha de céréales. Sur la ferme, la Normande a toujours eu sa place. Elle y est en effet présente depuis plusieurs générations. À la fin des années 70, au moment de la démocratisation de la Prim’Holstein en France, les grands-parents des trois associés choisissent de continuer à travailler la race. « Ce sont des vaches rustiques bien adaptées au système pâturant », explique Mélodie Horvais. « De plus, leur lait et leur viande sont mieux valorisés ». Pauline, Jean-Marie et Mélodie Horvais Des adaptations sur l’exploitation Afin de garantir un salaire pour les trois agriculteurs, le Gaec procède rapidement à des aménagements et une augmentation du cheptel. « En 3 ans, nous sommes passés de 55 à 175 vaches laitières », annonce Mélodie Horvais. « Notre référentiel laitier est ainsi passé de 375 000 à 1 250 000 litres ». L’agrandissement du troupeau s’est majoritairement fait grâce aux génisses de renouvellement et à des vaches réformées plus tardivement. Pour aller plus vite, les exploitants ont également acheté 31 vaches laitières. En parallèle, le…
175 Normandes en système pâturant