Les associés du Gaec du Pré Neuf à Yffiniac louent la « souplesse » dans l’organisation du travail quotidien et la gestion du temps libre apporté par les robots de traite après cinq heures à traire 100 vaches dans une installation devenue sous-dimensionnée. Maxime Clavez s’est installé en novembre 2015 en rejoignant ses parents, Christine et Philippe, sur l’élevage familial à Yffiniac. Suite à cette arrivée, le troupeau de 60 vaches (470 000 L de lait sur 90 ha de SAU) s’est agrandi à 100 vaches sur 120 ha pour un droit à produire atteignant 876 000 L. Avec cette augmentation d’effectif, la traite s’est vite imposée comme le point faible du système. Pour passer une centaine d’animaux dans l’installation historique 1×12 postes en traite par l’arrière, il fallait désormais compter trois heures le matin et deux heures et demie le soir, nettoyage compris. « Je me suis lancé en pleine crise laitière. Mon objectif était de m’installer en douceur en me limitant à 200 000 € d’investissement pour l’achat de génisses prêtes à vêler, de matériel, d’une mélangeuse 17 m3 pour remplacer le godet désileur… », explique Maxime Clavez. « Je voulais respecter mon Plan d’entreprise sur 5 ans sans avoir à faire d’avenant. Il n’y avait pas d’enveloppe prévue pour moderniser la partie traite. » Mais dans sa tête, le jeune homme a toujours eu l’idée de basculer, à terme, en robots. « Restait à convaincre mes parents », sourit-il. Accès facilité à la mamelle L’installation des deux stalles a ainsi attendu décembre 2020, coïncidant avec la fin des annuités de prêts bâtiment au Gaec. En automatisant la traite, les associés avaient un cahier des charges clair : « Nous voulions diminuer l’astreinte horaire et la pénibilité du travail tout en conservant notre système pour que les animaux continuent de sortir à l’herbe comme avant. Une évolution qui devait être implantée sans refaire un nouveau bâtiment. » Ils…
Aucune vache réformée suite à l’automatisation de la traite