Les rendements sont dans la moyenne pluriannuelle avec de très fortes hétérogénéités selon la réserve utile en eau et l’itinéraire technique des parcelles. La teneur en protéines est en deçà de la moyenne malgré un rendement moyen. La campagne 2022 a été chaude et sèche, Le premier phénomène marquant est l’anomalie climatique généralisée sur la Bretagne, avec le manque de pluies et les températures excédentaires du semis à la récolte engendrant ainsi des déficits hydriques précoces, ainsi que des difficultés dans la valorisation du troisième apport d’azote. Côté sanitaire, l’oïdium et la rouille jaune ont été présents au printemps. Un automne-hiver chaud et sec La fin du mois d’octobre et le mois de novembre ont été favorables à l’implantation des céréales avec de bonnes conditions de semis. La Bretagne a été déficitaire en précipitations entre fin octobre et début mars notamment dans le Sud (carte ci-dessus à gauche). Concernant les températures, malgré un mois de novembre frais, les mois suivants ont été excédentaires en températures positionnant l’année comme étant chaude (carte ci-dessus à droite). Le déficit pluviométrique a été favorable à l’ancrage racinaire et à l’absence d’hydromorphie dans les parcelles. D’autre part, le lessivage de l’azote a été peu présent engendrant des reliquats en sortie d’hiver plus importants. Les attaques de limaces se sont faites discrètes. La vague de chaleur de fin décembre a pu être favorable à la reprise d’activité des pucerons pouvant expliquer les symptômes de viroses (JNO) observés courant du mois d’avril-mai. Précocité extrême du stade épi 1 cm La sortie d’hiver a été surprenante en raison d’une précocité extrême du stade épi 1 cm. Les mesures faites sur les essais Arvalis depuis 1998 en Bretagne confirme la précocité record de la montaison. La biomasse à épi 1 cm était plus importante que la médiane des essais depuis 2005. Associé…
Bilan de campagne : La réserve utile a pesé sur les cultures