La race Île de France présente la particularité et l’avantage d’être désaisonnable, un atout non négligeable valorisé dans l’atelier ovin de Nicolas et Florence Penn. Les brebis Ile de France sont présentes au Gaec Sanceau, sur Trégunc (29), depuis 1972. Sélectionneurs en race Ile de France et Texel, Florence et Nicolas Penn apprécient la race qui se désaisonne. Si pour ces 200 animaux de bergerie, l’agnelage est calé en contre-saison d’octobre à décembre, la race permet d’avoir des agneaux si l’on veut toute l’année. « En adéquation avec la pousse de l’herbe l’hiver sur la ferme », et pour un bon étalement du travail, cette troupe s’alterne dans les bâtiments avec les 200 brebis Texel, qui elles mettent bas en saison (février/mars). Nicolas Penn, qui a rejoint l’exploitation familiale il y a 11 ans, a de plus en plus un coup de cœur pour cette race : « Ses atouts permettent une grande souplesse dans l’organisation du travail. De plus, sa présence en bergerie confère du fumier, ce qui limite les intrants d’engrais sur l’exploitation. » Troupeau de béliers Île de France et Texel. Les Île de France ont le museau rose et une casquette laineuse sur la tête. Les Texel se différencient quant à eux par leur chanfrein de couleur noir. Performances et qualités bouchères Peu adaptée au climat océanique, la brebis à la casquette laineuse sur la tête n’est pas très présente dans l’Ouest : si la chaleur ne la dérange pas, elle aime peu la pluie… Par contre sa génétique est recherchée pour ses performances de reproduction toute l’année et ses capacités bouchères en croisement. Des performances issues du fruit du métissage entre des reproducteurs Dishley, race bouchère anglaise, et le Mérinos de Rambouillet, plutôt sélectionné pour sa laine. Race lourde et précoce, présentant un bon équilibre entre ses…

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