Depuis leur installation en 1998, Emmanuel et Catherine Dousselin ont fait évoluer leur exploitation pour travailler dans de bonnes conditions, ce qui leur permet d’accueillir et de fidéliser 3 salariés dans leurs ateliers de lait de chèvre et de transformation. Diminuer la pénibilité au quotidien, pour eux et pour les salariés. Tel est le leitmotiv de Emmanuel et Catherine Dousselin, éleveurs de chèvres laitières, à Pluvigner (56). « Avant d’embaucher, nous avons testé de nombreuses solutions : lorsque l’on gérait à deux nos 150 chèvres, nous avons simplifié notre système avec l’apparition de la monotraite, la distribution de bouchons achetés par exemple. Puis, quand le troupeau s’est agrandi, ces solutions ont montré leurs limites techniques et économiques. On prend de temps en temps des apprentis en fromagerie, mais ce n’est pas une solution pérenne. Le choix s’est vite porté sur un salarié. Nous avons testé le service de remplacement dans un premier temps, mais qui ne s’est pas avéré adapté à notre système, la fromagerie exigeant un passage tous les jours », explique Emmanuel Dousselin, lors d’une porte ouverte Innov’Action, organisée par la Chambre d’agriculture de Bretagne, le 24 juin. « Impossible de faire fonctionner l’exploitation, gérer les week-ends et les vacances sans salariés. Aujourd’hui, nous sommes 5 à y travailler, avec 3 salariés. » La chèvrerie de 300 places pour 250 chèvres est fonctionnelle. Mécanisation en élevage En 2017, suite à un audit sur les conditions de travail organisé avec la MSA, ils se sont concentrés sur une tâche quotidienne : l’alimentation aux animaux. Depuis, finis les 4 aller-retour avec la brouette de 100 L, à charger à l’extérieur sous les silos, exerçant de fortes contraintes physiques aux épaules et au dos, avec l’investissement dans une brouette distributrice électrique. « Nous rapatrions dorénavant l’aliment dans la brouette motorisée, rangée sous le…
Des conditions de travail attractives pour les salariés