L’employeur qui embauche un apprenti ou jeune en contrat de professionnalisation a droit à une aide de 5 000 ou 8 000 €. Elle devait prendre fin au 30 juin 2022. Finalement, l’aide exceptionnelle à l’embauche d’un alternant sera prolongée jusqu’au 31 décembre. En effet, avec 718 000 contrats signés en 2021 (+ 37 % après +42 % en 2020), le gouvernement a réaffirmé son objectif de développer l’apprentissage et vise le million de contrats signés en 2022. Les exploitants peuvent bénéficier de l’aide exceptionnelle en recrutant un apprenti ou un jeune âgé de moins de 30 ans en contrat de professionnalisation. Ce jeune doit préparer un diplôme ou un titre à finalité professionnelle équivalent, au plus, au niveau bac + 5 (master). Il faut noter que c’est la date de conclusion du contrat qui détermine l’éligibilité à l’aide exceptionnelle. Au titre de la première année d’exécution du contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, l’aide est accordée pour un montant de 5 000 € maximum pour un mineur, 8 000 € maximum pour un majeur. Si le jeune atteint l’âge de 18 ans au cours de la première année de son contrat, le montant de l’aide est revalorisé sur le nombre de mois restant, à compter du 1er jour du mois suivant sa date anniversaire. Pour les années suivantes du contrat, les employeurs d’apprentis peuvent bénéficier de l’aide unique à l’apprentissage. Son montant est de 4 125 € maximum pour la 1re année du contrat (notons que ce montant n’est pas cumulable avec l’aide exceptionnelle de 5 000 ou 8 000 €), 2 000 € pour la 2e année et 1 200 € pour la 3e année. L’aide unique est réservée aux contrats destinés à préparer un diplôme équivalent au plus au baccalauréat. Pour bénéficier de l’aide, l’exploitant doit déposer le contrat auprès de l’Opco (Opérateur de compétences) dans les 5 jours ouvrables suivant le début de son exécution. L’aide est alors versée chaque…
Embauche d’un alternant, du nouveau sur les aides