Échange sur les enjeux auxquels l’agriculture finistérienne est confrontée avec les élus du département. Le 5 septembre, le bureau de la Chambre d’agriculture du Finistère a convié les députés, les sénateurs, les présidents des associations des maires et maires ruraux ainsi que le Conseil départemental. Tous ont répondu présents pour échanger sur les enjeux auxquels l’agriculture finistérienne est confrontée et identifier les leviers d’action possibles. Aujourd’hui, les filières agricoles et agroalimentaires sont prises en étau entre la flambée des matières premières et la défense du pouvoir d’achat. Les parlementaires se sont engagés à regarder attentivement l’application de la loi Égalim 2 : « Il n’est pas normal de voir certaines entreprises équilibrer leurs comptes par une non-rémunération des éleveurs ! », indique la Chambre d’agriculture dans un communiqué du 6 septembre. Avant de poursuivre : « Tout comme il n’est pas normal que la grande distribution n’accorde pas les hausses demandées face à l’inflation que subissent aussi les industries agroalimentaires ». D’autre part, la sécheresse exceptionnelle de cet été marque un tournant dans l’approche de la disponibilité en eau sur le territoire. Disponibilité en eau Les maires et le Conseil départemental ont insisté « sur l’importance de renouveler le réseau fluvial pour endiguer les fuites dans le milieu et la nécessité d’être aidé financièrement pour y arriver ». À plus court terme, « il est impératif de créer des retenues d’eau et de préserver la présence de prairies sur le territoire », notant que « ce sont des solutions efficaces pour stocker l’eau qui contribuent également à l’enjeu écologique : soutien à la biodiversité en cas de sécheresse, lutte contre l’érosion, stockage du carbone… »…

---