Industriels et producteurs attendent plus des renégociations

 - Illustration Industriels et producteurs attendent plus des renégociations
Les augmentations « péniblement obtenues » ne sont pas à la hauteur des attentes des industriels, explique François-Xavier Huard, P.-D.G. de la FNIL.

Les renégociations commerciales entre les industriels laitiers et les distributeurs ont avancé pendant l’été, mais les hausses de tarifs restent bien au-dessous des besoins exprimés par les transformateurs. Alors que les renégociations commerciales sont encore à la traîne dans de nombreux secteurs, cela bouge pour les produits laitiers. La « grande majorité » des renégociations ouvertes avec la grande distribution ont abouti, indique le P.-D.G. de la FNIL (industriels laitiers), François-Xavier Huard. «Il faudrait être à 18 % » Les hausses de tarifs sur les produits laitiers – entre 6 et 8 % en moyenne – sont plus importantes que celles obtenues en mars, à la fin des négociations commerciales annuelles (autour +3,5 % à 4 %). Dans les rayons, cela se traduit par une hausse de 10 % sur un an en août pour le fromage et de 13 % sur les beurres et crèmes fraîches, selon les données de Nielsen. Cependant, les augmentations « péniblement obtenues » ne sont pas à la hauteur des attentes des industriels, explique François-Xavier Huard. « Pour couvrir les hausses de matières premières agricoles et industrielles, il faudrait être à 18 % ». La Fnil ne relâche pas la pression. Dans un communiqué du 30 août, l’organisation représentative des industriels laitiers privés demande que « les hausses légitimes de tarifs proposées par les laiteries et les fromageries soient immédiatement acceptées ». Elle insiste également sur la nécessité de mettre en œuvre « de manière urgente » les contrats déjà renégociés. À l’amont, on attend que les hausses de tarifs obtenues au titre de la MPA reviennent aux producteurs. « Ces hausses doivent revenir aux paysans avant qu’il ne soit trop tard », exhorte la FNPL (producteurs laitiers, FNSEA) dans un communiqué. +15 % de hausse demandées « L’inflation pèse énormément sur nos coûts de production. Les coopératives font tampon, mais ça devient insupportable. Les coopératives n’attendront pas la fin du mois d’octobre et les nouvelles négociations…

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