Améliorer les connaissances sur les cultures légumières et l’horticulture, puis les diffuser. Telle est la mission de la station expérimentale du Caté. Avec un nom comme celui-là, le Caté est forcément œcuménique. La quintessence du Comité d’action technique et économique (Caté) est en tout cas le brassage des idées. Sa création, en 1960, émane d’une volonté commune de la Chambre d’agriculture, de la FDSEA, du Ceta légume de l’époque de rassembler les organisations professionnelles sous une même entité pour définir, « au plus près du terrain », les sujets d’intérêt pour le plus grand nombre de légumiers et d’horticulteurs bretons. La station expérimentale de Vézendoquet à Saint-Pol-de-Léon sort assez vite de terre après la création du Caté. Elle est créée en 1965 par le syndicat de promotion de la Ceinture dorée et gérée jusqu’en 1981 par l’Inra. Puis, la profession prend la main. Acquérir une haute technicité Avec sa gouvernance professionnelle, le Caté est forcément dans le concret – et c’est sa force –, au plus proche des attentes des légumiers et des horticulteurs. En étroite collaboration avec l’équipe d’ingénieurs, les élus définissent les thématiques, souvent pluriannuelles, qui méritent d’être explorées dans l’optique d’apporter des solutions directement applicables par les producteurs ; et faire en sorte que ces derniers progressent techniquement et économiquement comme l’indique la double dénomination de ce pôle de compétence. Cette ambition de progrès, Raymond Grall, qui fut le président du Caté pendant 22 ans, de 1976 à 1998, la résumait ainsi : « Pour cultiver la qualité, il faut une haute technicité, et celle-ci ne peut s’acquérir que par l’expérience et les échanges entre les partenaires de la filière ». Les travaux peuvent porter sur de la technique pure (fertilisation raisonnée, protection phytosanitaire), sur la commercialisation (sécurité alimentaire, respect de l’environnement). Ou proposer des pistes pour s’adapter au contexte évolutif comme c’est…
La recherche au cœur des champs