La nouvelle usine Sill Dairy International, de Landivisiau (29), utilise les « meilleures technologies » pour produire de la poudre de lait infantile. Vendredi 16 septembre, à Landivisiau (29), le barnum planté au pied de la tour de séchage dominant de ses 45 mètres a retenti d’applaudissements nourris. Façon d’honorer avec force et chaleur humaine la ténacité de Gilles Falc’hun, président de Sill Entreprises, qui a répété l’ambition de son groupe : « Valoriser au maximum les matières premières locales ». Ramassage spécifique De ténacité, le capitaine d’industrie du Léon n’a pas manqué en effet. « Cinq ans de procédure » que Gilles Falc’hun qualifie de « long combat », de « gâchis de temps et d’argent, avec beaucoup de stress » pour résister aux opposants qui ont conduit à déplacer successivement le projet de Plouvien à Milizac, puis à Guipavas avant qu’il puisse enfin se concrétiser à Landivisiau. 95 millions d’euros plus tard (dont 2,50 M€ de subventions), « l’outil de premier ordre avec les meilleures technologies » est paré pour produire 18 000 t de poudre de lait infantile. Un produit haut de gamme qui s’accompagne de « tournées de ramassage spécifique pour sélectionner les meilleurs laits », a expliqué le patron de la Sill en faisant remarquer au passage que « le marché chinois est quasi inaccessible aujourd’hui ». Le monde comme horizon Cet outil industriel participe à diversifier l’activité du groupe qui a toujours veillé à ne pas mettre tout son lait dans le même pot. « Nous avons toujours voulu une répartition entre les circuits de commercialisation et la variété de produits : lait, jus de fruits, plats cuisinés. Le site de Landivisiau apporte une nouvelle dynamique et ouvre des perspectives à l’international », a résumé Gilles Falc’hun dont le slogan est : « La Bretagne comme port d’attache, le monde comme horizon ». Un slogan qui plaît à son « ami », Jean-Yves Le Drian qui insiste : « La souveraineté n’est pas le repli. Mais…
La Sill diversifie ses marchés