Dans un contexte où le consommateur se soucie de l’impact écologique de son alimentation, l’agriculture doit mettre en œuvre de nouveaux processus écologiques pour répondre à cette attente. Nous nous sommes rendues à Pabu, à la rencontre de Maxime Pin, un éleveur soucieux des exigences du consommateur. Un bac pro agroéquipement en poche, et après plus d’une dizaine d’années de salariat dans le para-agricole, Maxime Pin décide de créer « la Ferme de Max » en reprenant une exploitation avec un atelier d’abattage et de transformation. Depuis 4 ans, avec son épouse, ils remettent aux normes l’exploitation et développent la production de porcs et volailles fermières qu’ils vendent en circuit court. Un système autonome Après la découverte de nombreuses techniques de production, Maxime souhaitait construire un système autonome avec une liberté de décision. Il choisit donc d’élever ses porcs sur paille avec une surface de 3 m2 par porc, bien au-dessus des normes conventionnelles. De plus, il produit différentes sortes de volailles fermières élevées en plein air et cultive 30 ha de céréales pour alimenter sa Faf et nourrir ses animaux. Il prône donc le sans OGM lors de la vente de ses produits, à travers ses réseaux. Il dispose d’un point de vente à la ferme et se rend sur les marchés locaux à l’aide de sa salariée. Il fournit aussi des restaurants, boulangeries et boucheries du coin et écoule son surplus occasionnel via un grossiste. La Ferme de Max s’associe également avec d’autres producteurs afin de proposer des paniers composés de plusieurs produits disponibles à la vente sur le site internet Ty Local. Produire de la qualité, une fierté Lorsque les clients l’interrogent sur sa façon de produire, il leur répond avec fierté : « Tous mes animaux sont élevés à Pabu dans le respect du bien-être animal et environnemental. » Il aurait pu…
Les circuits courts pour l’agriculture de demain