L’élevage avicole de Frédéric, de Patrick Riou et de Céline Le Maillot utilise du bois local pour chauffer une partie de ses poulaillers. Cette pratique entre pleinement dans la thématique de l’Espace pour demain du Space : « Élevage et climat : réduire l’impact ». « Nous essayons de réduire au maximum notre facture énergétique, d’où notre choix de passer du gaz propane au gaz naturel. Depuis un peu plus de 2 ans, un des poulaillers de 2 100 m2 est chauffé par une chaudière biomasse de 200 kW. L’investissement s’est élevé à 134 000 € », chiffre Patrick Riou, installé avec son frère Frédéric et sa belle-sœur Céline Le Maillot à Plougoulm (29). Cette chaudière Heizomat est alimentée par du bois local, composé de résidus d’élagage ou de petits arbres broyés. L’élevage consomme environ 400 m3 de bois déchiqueté par an. « Ce bois doit être finement broyé. La mise en tas et le séchage sont très importants car au-dessus de 25 % d’humidité, la vis d’alimentation de la chaudière bourre ». Ces investissements conséquents « peuvent être un frein pour les éleveurs ; mais le bois est local et surtout l’ambiance s’est améliorée. L’air est plus sec, il y a moins de CO2 . Nous ne dépassons pas une teneur de 2 000 ppm de gaz carbonique dans le bâtiment, contre 3 à 4 000 ppm de CO2 avec le gaz naturel », souligne Frédéric Riou. Les bâtiments les plus récents sont isolés par des panneaux sandwich de 8 cm d’épaisseur. Pour lutter contre les déperditions thermiques dans les édifices les plus anciens, un plaquage de Réticel (panneaux de mousse polyuréthane) et de laine de verre vient contenir la chaleur dans les poulaillers. Au total, 2 sites proches l’un de l’autre couvrent une surface de 11 000 m2. Un godet de temps en temps La…
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