Reconnaissance de calamité agricole sur l’ensemble de la région

 - Illustration Reconnaissance de calamité agricole sur l’ensemble de la région
En raison d’un déficit pluviométrique persistant depuis plus de six mois, les quatre départements bretons sont en état de crise sécheresse, avec des forts impacts sur les filières agricoles et agroalimentaires. 
 

Jeudi 8 septembre, le préfet de la région Bretagne, Emmanuel Berthier, a présidé un comité de suivi réunissant les représentants régionaux des organisations professionnelles agricoles et agroalimentaires et du secteur bancaire, ainsi que les services de l’État et du conseil régional, afin de faire un bilan de la situation de sécheresse et de ses impacts. À l’échelle régionale, le préfet de région, en concertation avec les préfets de département, a annoncé le lancement de procédures de reconnaissance en calamité agricole pour chaque production éligible à ce dispositif de solidarité nationale dès lors qu’une demande leur aura été adressée. Compte tenu du retour des pluies ces derniers jours, il a proposé de maintenir l’obligation de cultures dérobées au titre des surfaces d’intérêt écologique (SIE), en reportant toutefois la date limite d’implantation obligatoire du 10 au 20 septembre, pour tenir compte du retard accumulé et de la charge de travail à mobiliser.

De même, la période d’épandage sur prairies de moins de 6 mois et sur cultures dérobées est rallongée jusqu’au 20 septembre pour favoriser la repousse et la constitution des stocks de fourrage durant l’automne.

Enfin, en collaboration avec le Conseil régional de Bretagne en sa qualité d’autorité de gestion, il annonce qu’une demande de reconnaissance de circonstances exceptionnelles sera adressée ce jour au ministère de l’agriculture afin de permettre aux agriculteurs bretons de déroger au cahier des charges de certaines mesures agroenvironnementales et climatiques (Maec), dans le cadre d’un formulaire de demande individuel simplifié.


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