Après avoir subi un incendie sur son élevage en 2020, Stéphane Macé a restructuré ses ateliers en aménageant une gestante sur paille et en construisant une maternité liberté. En 2020, un incendie ravage un bâtiment d’engraissement. L’éleveur rebondit et décide de restructurer son élevage. Il augmente l’effectif truie, de 150 à 200 truies, pour embaucher un salarié à temps plein. Il aménage une gestante dans l’ancien hangar de compostage et investit dans une maternité liberté. Un post-sevrage est aménagé dans l’ancienne maternité, arrivée en bout de course. « J’ai également revu la conduite », indique l’éleveur. « Elle passe de 5 bandes, sevrage à 21 jours, à 4 bandes, sevrage à 28 jours. Pour des raisons d’organisation du travail et aussi parce que je veux sevrer des porcelets plus lourds, plus résistants en post-sevrage ». Une porte ouverte a été organisée en juin dernier par la coopérative Le Gouessant. Paille en gestante Les bandes de 45 truies logent désormais en petits lots dans une gestante équipée de réfectoires et d’une aire d’exercice paillée. « Le curage, tous les dix jours au télescopique, et le paillage (12 rounds), me prennent une petite demi-journée. Les réfectoires me permettent de bloquer les truies pendant l’opération ». La gestante a été aménagée dans un ancien hangar existant. « Je ne peux loger que 3 bandes de 36 animaux (sur 45). Les autres truies de la bande sont donc logées un bâtiment à proximité ». Le hangar est bardé en claire-voie sur trois côtés (ventilation naturelle). L’alimentation est distribuée en soupe, avec un complément d’eau par pipettes. Alimentation et abreuvement Les truies ont investi la nouvelle maternité de 44 places en juin dernier. La coque du bâtiment comprend une élévation de 2,8 m en briques monolythes, une charpente en fermettes et une couverture fibrociment. L’air entre dans les combles par…
Un bloc truie tout confort