Les 143 laitières du Gaec de Kervihan ont accès à 35 hectares de prairies. Le nouveau chemin en enrobé qui dessert les paddocks apporte du confort aux animaux et aux éleveurs. Même si le maïs a une part prépondérante dans le système d’alimentation, Marie-Estelle Conanec et Joël Chevillard tiennent à faire pâturer leurs vaches de la mi-février à la fin novembre. Au plus fort de la pousse, l’herbe pâturée compte pour plus de la moitié de la ration. Au total, chaque vache ingère 1,75 tonne de matière sèche d’herbe sur pied dans l’année ce qui situe l’élevage au-dessus des moyennes (1,2 t de MS d’herbe pâturée pour cette taille de troupeau). Elles consomment, en parallèle, 4,6 tonnes de MS d’ensilages et de betteraves. « Nous avons des parcelles éloignées ce qui nous empêche d’augmenter la part de pâturage », regrettent les éleveurs qui y voient un intérêt financier (moins d’intrants sur la ferme). Le secteur, bien arrosé (900 mm de pluie annuelle), est favorable à la pousse de l’herbe. Les 35 hectares accessibles, à moins d’un kilomètre de l’étable, sont divisés en 16 paddocks, desservis par des chemins en partie refaits. 30 €/m2 À la sortie de l’étable, le chemin d’accès aux parcelles est bétonné sur quelques mètres puis aménagé avec des caillebotis. « Ensuite, nous avons enrobé 400 mètres de chemins pour le confort des animaux… et des éleveurs », ajoute l’agricultrice qui gère le pâturage. Ces chemins ne sont empruntés que par les vaches et le quad (pas de tracteurs). « Nous avons choisi l’enrobé car ce n’est pas plus cher que le béton et il vieillit bien ». Les travaux ont été réalisés par une entreprise spécialisée. Au total, l’opération revient à 30 000 €, soit 30 €/m2. Une subvention de 2 700 € a été allouée par le syndicat de la Vallée du Blavet, qui a aidé dix projets…

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