Mathieu Bourveau a investi dans la capacité de stockage de céréales et dans une fabrique d’aliments. 6 500 tonnes sont élaborées dans l’année et destinées à ses 695 truies et leur suite. C’est en 2019 que Mathieu Bourveau a repris l’exploitation de Menez Kamp. Près de 700 truies et 150 hectares de SAU. « Mon projet, dès l’installation, était d’investir dans une fabrique d’aliment, avec une capacité importante de stockage de matières premières à la récolte ». L’éleveur, fort de son expérience d’une douzaine d’années comme associé de Gaec dans le Sud-Finistère, a également repris, en 2021, une ferme de 90 hectares à Saint-Hernin, à 10 km du site d’élevage, avec 2 000 places d’engraissement. La fabrique a été mise en route il y a près d’un an. Il achète le complément de céréales dans le voisinage (70 % environ), et sèche ses matières premières à la récolte. Ces céréales apportent 45 % de la protéine totale. Le reste est apporté par le tourteau de soja (10 à 13 % des rations en moyenne, selon la conjoncture), les tourteaux de colza et de tournesol, et les acides aminés. 6 500 tonnes d’aliment sont fabriquées dans l’année (tous les aliments à l’exception du 1er âge). L’élevage de truies est conduit à la semaine, 36 mise-bas par bande, avec l’objectif de produire 24 000 porcs chaque année. 200 tonnes de céréales séchées dans la journée La fabrique est située à l’entrée de l’élevage. Les camions de porcs empruntent un autre circuit ce qui sécurise le sanitaire. Les matières premières sont réceptionnées dans une fosse de 75 tonnes, dont 35 sous la grille. Deux élévateurs permettent de réceptionner les céréales, de les transférer et les sécher en même temps. Toutes les céréales sont nettoyées à ce niveau. Les poussières sont dirigées vers un…

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