Félix Mahé, expert avicole au GDS Bretagne, fait un constat des points à améliorer au niveau biosécurité sur les élevages avicoles. Que peuvent encore faire les aviculteurs pour limiter l’introduction d’un virus comme l’influenza aviaire dans leur élevage ? L’entretien des abords des poulaillers est une piste d’amélioration. De l’herbe bien tondue, une végétation entretenue, des abords propres sans débris, plaques ou autres matériels vont limiter la prolifération de rongeurs ou la présence trop importante de l’avifaune sauvage à proximité des bâtiments. Il faut interdire l’entrée dans la zone professionnelle à tous les véhicules non nécessaires à la bonne marche de l’élevage. Les véhicules devant rentrer doivent utiliser le poste de désinfection des roues, bas de caisses et hayons mis à disposition. Cette mesure est aussi valable pour les tracteurs, télescopiques ou autres engins de l’élevage utilisés pour apporter de la litière dans les poulaillers pour le primo paillage ou en cours de lot. Quelle est l’importance du sas sanitaire ? Si les principes sont connus, la signalétique et les moyens mis en évidence et installés, leur utilisation n’est pas toujours systématique. Il faut que les éleveurs aient le réflexe biosécurité au quotidien et respectent scrupuleusement les règles de passage dans le sas sanitaire. Nous voyons encore des sas qui ne respectent pas le principe de séparation au sol étanche. Il ne faut pas de jour sous la séparation sinon les mouvements d’air font passer les poussières du sol de la zone sale vers la zone d’élevage saine. Le sas doit être nettoyé et désinfecté régulièrement en cours de lot. Lors du vide sanitaire il doit être nettoyé et désinfecté complètement sans oublier de passer une lingette désinfectante sur le boîtier de régulation. Les toiles d’araignées en hauteur doivent être enlevées, dans certains élevages on pourrait retracer l’historique sanitaire en levant la…
Avoir le réflexe biosécurité au quotidien