Vêlages groupés, génétique sans cornes, détecteurs de vêlage… Plusieurs techniques et matériels permettent une bonne organisation du travail sur l’atelier allaitant de l’exploitation. Gérant à la fois un troupeau laitier de 70 laitières et un atelier bovin viande naisseur-engraisseur de 45 vaches charolaises et la suite, Noël Croyal et sa femme Jennifer, salariée sur l’exploitation, ont un emploi du temps chargé. Un salarié travaille avec eux une journée par semaine. « Je me suis installé en 2018 au départ en retraite de mon père qui était sur une exploitation laitière et j’ai repris une ferme voisine en viande bovine, production que je ne connaissais pas. L’agriculteur cédant m’a bien accompagné sur son outil de production », précise Noël Croyal qui a repris la partie du cheptel en vêlage de printemps. « L’intérêt de cette période est d’avoir moins de problèmes sanitaires et les vaches offrent une bonne production de lait. Elles sortent au pâturage dès qu’elles ont vêlé si leur veau boit bien. » Les vêlages commencent vers le 20 mars et se terminent vers le 10 mai. « Cette année, sur 56 vêlages, 48 ont eu lieu avant le 1er mai », détaille l’éleveur. « Les vêlages groupés nous permettent de gagner du temps lors des naissances mais aussi pour la conduite des lots ensuite. Nos jeunes bovins partent à 17 mois environ à un poids de carcasse moyen de 480 kg. Le bâtiment est vide quand les broutards de l’année arrivent. Les réformes partent quant à elles à 508 kg de carcasse en moyenne. » Point négatif toutefois concernant les vêlages sur une seule période : ils demandent un âge de première mise bas de 3 ans. « Je ne souhaite pas aller vers du 2 ans car les animaux seraient davantage poussés, cela demanderait plus de travail et de places en bâtiment. » Capteurs sur la queue pour les vêlages Les éleveurs sont…
Des vêlages concentrés sur 1,5 mois