Les pondeuses ont eu accès aux parcours extérieurs du mois de mai à mi-août. Pour limiter les effets négatifs de la claustration l’éleveur a mis en place de l’enrichissement aux endroits où les poules étaient les plus nerveuses. « Mes pondeuses ont eu accès aux parcours à partir du mois de mai et dès le 15 août c’était le retour du confinement dans les poulaillers à cause des nouveaux cas d’influenza aviaire découverts en Bretagne durant l’été », témoigne Sébastien Robic, éleveur à Réguiny (56). Il possède, avec son épouse, un bâtiment de 27 000 poules plein air avec volière, un autre de 15 500 pondeuses plein air sur système caillebotis et sur un autre site un poulailler de 7 500 poules en production biologique. Détourner l’attention des poules Les aviculteurs n’ont pas observé immédiatement de problèmes de comportement sur les animaux liés à la claustration. « Mais après quelques jours, à certains endroits dans le poulailler de 27 000 poules, j’ai constaté du nervosisme et du picage », remarque l’éleveur. Il a mis aussitôt en place des blocs à picorer. « Ces blocs sont composés de minéraux, d’oligoéléments et de plantes connues pour leurs propriétés calmantes. Ils peuvent être suspendus dans la salle d’élevage grâce à un trou au milieu ou posés au sol sur des bassines par exemple. Le but premier est de détourner l’attention des poules afin qu’elles ne s’en prennent plus à leurs congénères », explique Olivier Hue, commercial chez Tecnofirm (Mixscience) qui propose plusieurs solutions d’enrichissement du milieu. L’éleveur précise qu’il a aussi baissé la luminosité en passant à 25 % sous la volière pour calmer la nervosité des poules. Des blocs à picorer sont suspendus sous la volière. Ne pas laisser les balles de luzerne en permanence Pour apporter un peu de diversité Sébastien Robic a disposé 4 à 5 balles de luzerne ultra-compressées pour…
Enrichir le milieu pour limiter le nervosisme en période de claustration