Dans 2 ans, les entreprises commenceront, selon leur taille, à passer à la facture électronique. Focus sur une évolution majeure, qui amène encore plus de digitalisation dans les exploitations. Un peu plus de 2 ans. C’est le temps qui nous sépare de la mise en place de la facture électronique. Au 1er juillet 2024, les grandes entreprises auront en effet l’obligation de s’y mettre. Suivies des entreprises intermédiaires au 1er janvier 2025, puis des petites entreprises le 1er janvier 2026. Pour les sociétés, notamment en agriculture, c’est un pas de plus vers la digitalisation, et même un premier pas pour toutes celles encore nombreuses qui fonctionnent par mail ou avec un classeur pour leurs factures papier. Rapide et sécurisé Mais que recouvre la facture électronique dans la réalité ? Comme l’a expliqué lors d’une conférence au Space Laurent Hochet, expert comptable chez Icoopa : « C’est le fait de gérer toute la facturation de l’entreprise, en émission comme en réception, de manière dématérialisée. En clair, toutes les entreprises devront, à terme, créer, envoyer, recevoir et archiver des factures de manière numérique ». Concrètement, cela veut dire que les agriculteurs qui émettent des factures devront le faire en ligne sur des sites ou des applications spécialisées. Ils ne pourront plus recevoir de factures par mail ou par courrier. Rapide, économique, sécurisé, ce système permettra de gagner en efficacité et de réduire les risques d’erreur. Accompagner les utilisateurs Si la difficulté technique de la facture électronique n’est plus un problème, « l’enjeu est aujourd’hui de mettre en place la bonne organisation et de bien accompagner les utilisateurs concernés ». Et ce, aussi bien chez les agriculteurs que dans les cabinets comptables, pour que la transition se fasse de manière fluide et efficace et que la facture électronique soit source de valeur ajoutée pour les utilisateurs. Icoopa…
Facture électronique, cap sur la digitalisation