L’inquiétude est grande chez les aviculteurs
À l’heure où le nombre de cas d’influenza aviaire hautement pathogène repart fortement à la hausse, l’inquiétude est grande chez les aviculteurs. Certains élevages des Pays de la Loire ne repartiraient peut-être pas s’ils subissaient une deuxième fois en moins d’un an la perte de leurs animaux. Pas forcément pour des raisons économiques puisque les éleveurs ont toujours été indemnisés suite à une contamination à l’influenza mais c’est moralement que cela serait compliqué. En effet, les aviculteurs font ce métier par passion. Alors oui c’est très dur de voir mourir des animaux et de ne rien pouvoir faire. Si le caractère fort de ces hommes peut les aider à se relever rapidement suite à une telle épreuve, pas sûr que tous puissent le faire dans un temps aussi court. Attendu comme la solution pour lutter contre ce virus, le vaccin ne sera qu’un moyen parmi d’autres mais certainement pas la solution miracle. De plus, les spécialistes de l’Anses annoncent déjà que la vaccination ne pourra pas encore être déployée sur le terrain à l’hiver 2023.
Au sommaire de ce dossier
- 360 millions d’euros de pertes financières sortie élevage
- Avoir le réflexe biosécurité au quotidien
- Le portique, une assurance et non une garantie contre le virus
- Passage au sas sanitaire en 3 zones
- Une pailleuse qui désinfecte la paille
- Enrichir le milieu pour limiter le nervosisme en période de claustration
- La vaccination ne sera pas la solution miracle