Ce chiffre donne le vertige surtout qu’il ne prend pas en compte les pertes pour la filière foie gras et œufs. Pour le maillon sélection-accouvage, la perte à l’export est estimée à 110 millions d’euros. L’épisode d’influenza aviaire hautement pathogène qui sévit depuis fin 2021 a touché toute l’Europe. L’Itavi faisait état de 36 pays touchés début septembre avec 2 427 foyers répertoriés à ce moment-là. La France est de très loin le premier pays touché avec 1 378 foyers sur cette période 2021/2022. Pour rappel, le pays avait enregistré 492 foyers sur la période 2020/2021. Entre 16 et 18 millions de volailles ont été abattues pour freiner la propagation du virus. Ce sont pour 39 % des canards, 19 % des pondeuses, 18 % des poulets et 7 % des dindes. Rien que sur 2022, les pertes financières liées à l’influenza aviaire hautement pathogène sont supérieures à 360 millions d’euros en chiffre d’affaires sortie élevage (hors foie gras, œufs, accouvage export). L’estimation est de 154 millions de pertes pour le poulet, 108 millions pour la dinde, 80 millions pour le canard à rôtir et 30 millions pour la pintade. Ces pertes financières au stade sortie élevage n’incluent pas l’abattage, ni le maillon accouvage, ni les pertes liées au non-export. 110 millions d’euros de pertes pour la sélection-accouvage La perte de chiffre d’affaires pour le maillon sélection-accouvage est estimée à 110 millions d’euros à l’export. Soit 53,3 millions d’euros de poussins, 39,5 millions d’œufs à couver, 9,7 millions de canetons et 6,4 millions de dindonneaux. À ce jour il est toujours compliqué d’avoir des canetons pour le redémarrage des élevages. Le retour à la normale en canetons ne se fera pas avant le deuxième semestre 2023 selon l’évolution de situation influenza….

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