C’est une belle histoire teintée d’iode. Née il y a quatre ans, la start-up Tinctura est spécialisée dans les extraits marins et végétaux. En pariant sur la recherche, elle a mis au point un procédé permettant aux produits de conserver leurs propriétés naturelles. Découverte. Apparue sur terre il y a 3,5 milliards d’années, la spiruline est le nouvel aliment naturel dans l’air du temps. De couleur bleu-vert, présentant une faible teneur en calories tout en étant très riche en nutriments, cette micro-algue, prisée des sportifs et des amateurs d’alimentation saine, a également les faveurs de l’Organisation mondiale de la santé. Pour l’agence spécialisée de l’ONU, il s’agit tout simplement là du « meilleur aliment pour l’humanité au XXIe siècle ». Et elle table sur ce super aliment pour lutter contre la malnutrition, en particulier dans les pays en développement. Avec une consommation annuelle estimée aujourd’hui à quelque 500 tonnes, la France est l’un des grands marchés au niveau mondial. Mais l’importation représente 90 % de ce volume. Ce qui n’est pas sans poser question car les productions issues de fermes industrielles implantées en Chine, aux États-Unis ou en Inde n’ont pas grand-chose à voir avec la spiruline « made in France ». Les ampoules d’extrait de spiruline sont scellées à la flamme. Une ligne claire Forts de leurs expériences précédentes dans la recherche et l’industrie, Florentin Donot et Éric Barreau ont rapidement perçu l’intérêt de la spiruline et des extraits naturels présentant un bénéfice pour la santé. Complémentaires – l’un a une formation de chercheur en biologie, l’autre est un ingénieur touche-à-tout –, les deux hommes se sont associés pour se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Leur jeune pousse, Tinctura, a vu le jour en juillet 2018. Avec une ligne stratégique claire : des produits sains avec un vrai aspect gustatif et, surtout, élaborés selon des process adaptés et vertueux. Illustration…
La mer à boire