C’est la possibilité de broyer au moment de la distribution qui a incité Jean-Baptiste Picart à opter pour le Tomahawk de Teagle. À la tête d’un élevage de 120 truies en production biologique depuis son installation en 2020, Jean-Baptiste Picart s’est beaucoup renseigné avant d’investir dans une pailleuse. Et pour cause, toutes les cases de ses truies gestantes, allaitantes et de ses porcs en croissance sont paillées à l’intérieur et à l’extérieur (courettes). 300 à 400 tonnes de paille sont achetées chaque année dans le voisinage. « La première année, je posais un big dans les cases et les porcs étalaient la paille. Problème, les quatre coins étaient sales (zones de déjection). Ensuite, je l’ai étalée manuellement pour mieux la répartir et éviter ces zones souillées mais c’était une corvée », indique l’éleveur. « Je me suis donc résolu à acheter une pailleuse ». Des visites en élevage de dindes le conduisent à acheter une pailleuse qui broie et distribue au même moment. « Je voulais utiliser de la paille broyée pour son pouvoir absorbant (qui permet d’abaisser le volume épandu et d’avoir une litière plus saine). Broyer au champ présente l’inconvénient d’allonger la durée d’exposition aux aléas météorologiques ». Humidifiée pour éviter les poussières La pailleuse Tomahawk permet de pulvériser de l’eau sur la paille pour limiter les poussières lors de la distribution et éventuellement, d’incorporer des bactéries ou un désinfectant. L’aspersion se fait à la sortie de la machine, grâce à de petites buses. « Je ne gagne pas de temps avec la pailleuse, mais le confort de travail et la qualité de la litière sont plus élevés. Autre avantage, le broyage rend le compostage plus rapide ». Un seul bémol, en cas de vents forts, le paillage des courettes extérieures est difficile….
La paille, broyée lors de la distribution