Pour gérer plus facilement son pâturage tournant dynamique, David Trégarth a recours à un dispositif solaire qui lève le fil électrique à l’heure programmée et laisse passer les bovins. Installé à Trans-la-Forêt (35) avec un cheptel basé sur 58 vaches allaitantes et 52 brebis, David Trégarth pratique le pâturage à « haut chargement instantané » pour ses bovins. Une technique très utilisée aux États-Unis et en Australie qu’il parvient à gérer facilement avec un système de porte automatique (Wire Lifter PensAgro). À heure programmée « Grâce au boîtier fixé au sommet du poteau de 2,50 m, le fil électrique est levé automatiquement, à l’heure que j’ai programmée », explique l’éleveur. Les animaux s’orientent alors vers la nouvelle parcelle d’herbe fraîche. « Pendant la saison de forte pousse de l’herbe, les vaches sont déplacées 4 fois par jour entre 6 h 30 et 19 h », détaille-t-il. « Je passe deux fois par jour mettre les deux piquets et les boîtiers qui fonctionnent avec des batteries solaires. » La SAU de 84 ha est constituée de 78 ha de prairies dont 54 ha sont accessibles. David Trégarth élève des vaches Salers et des veaux croisés obtenus avec des taureaux charolais en monte naturelle. « La Salers est adaptée au pâturage permanent ». Les animaux sont dehors toute l’année : « Cela permet notamment de réduire le temps de travail, l’achat de paille et les charges en matériel. » Les balles de foin sont stockées suivant une ligne nord – sud, suffisamment espacées et non mises sous les arbres. Moins de tours de tracteur De fin novembre – décembre à mars, les bovins reçoivent du foin en complément. « En 2021, j’ai entreposé une partie du foin dans mon hangar mais mon objectif est de tout stocker au pâturage après la confection des balles. Elles peuvent ainsi être utilisées directement en bale-grazing. » Les balles sont juste déroulées avant de servir à l’alimentation du…
Le fil se lève seul pour laisser passer le troupeau