Le portique de désinfection placé à l’entrée du site est un outil supplémentaire de biosécurité pour éviter l’introduction de l’influenza dans les élevages. « À la suite d’une réunion technique organisée par BD France en mars 2022, j’ai souhaité renforcer les mesures de biosécurité sur mon élevage. Dans le même temps le nombre de cas d’influenza aviaire hautement pathogène se multiplie en Pays de la Loire et notre couvoir n’était pas serein », témoigne Jean-Luc Merceur, éleveur de 18 000 poules repro sur 2 700 m2 de poulaillers à Milizac (29). Sur ces élevages repro la biosécurité est déjà renforcée avec un sas sanitaire 3 zones à l’entrée de l’élevage. Même s’ils ne rentrent pas dans les poulaillers, les chauffeurs qui livrent l’aliment ou le gaz ainsi que les intervenants extérieurs y passent pour se laver/désinfecter les mains, changer de tenue et de chaussures avant de pouvoir rentrer dans la zone professionnelle. Il y a un autre sas sanitaire à l’entrée de chaque poulailler. Un surpresseur équipé d’un venturi est placé dans une boîte hermétique pour assurer la mise en pression du portique et le dosage du désinfectant. Un portique en inox pour 4 000 € Si le protocole de biosécurité est bien respecté sur les personnes entrant dans la zone professionnelle, ce qui posait encore problème à l’éleveur était la bonne désinfection des véhicules qui doivent rentrer sur site. « Les chauffeurs désinfectent les roues à l’entrée avec un pulvérisateur que je laissais à disposition. Même si certains camions sont équipés d’une centrale de désinfection je voulais un dispositif supplémentaire assurant une désinfection complète de la totalité du véhicule et pas uniquement les roues », explique Jean-Luc Merceur. Il s’est mis à la recherche d’un portique de désinfection qui restait à un prix abordable sur internet. « J’ai contacté la société MS Schippers qui propose ce portique livré…
Le portique, une assurance et non une garantie contre le virus