En faisant évoluer leur stabulation du fumier vers le lisier, Hélène et Fabrice Grasland ont abandonné la pailleuse pour un système automatisé. Avantages à la clé : la possibilité de valoriser la menue paille pour la méthanisation, temps économisé et moins de pénibilité et de poussière dans les bâtiments. Tous les trois jours, Fabrice Grasland dispose six round-ballers dans le caisson de la table de stockage de son système de paillage automatisé. « Compter trente minutes pour effectuer le chargement et couper les ficelles. » Puis, grâce à des capteurs, des chaînes au plancher poussent, au fur et à mesure des besoins, la paille vers les vis du démêleur. Les cailloux sont alors déviés vers un bac. Ensuite, une fois passée dans le broyeur, la matière est soufflée dans les circuits de distribution approvisionnant trois bâtiments (vaches, génisses, taurillons). « Un système d’aiguillage automatisé permet de fournir chaque enceinte à tour de rôle en fonction des besoins », indique l’éleveur installé à Boisgervilly. Distribution par chaînes à pastilles au plafond Dans trois bâtiments (vaches, génisses et taurillons), un circuit suspendu de chaînes à pastilles permet de pailler automatiquement les cases par le haut. À l’entrée de chaque bâtiment, la paille broyée passe par une unité de transfert installée sur un plancher en hauteur. « Dans la chambre de réception, un système d’hélice sépare la poussière qui est plaquée sur les côtés et évacuée (voir encadré) alors que la paille tombe dans le fond vers la chaîne à pastilles. Cette dernière chargée de la distribution court tout au long des bâtiments. » Pour les vaches, le circuit de la chaîne à pastilles (tuyaux de PVC de 200 mm de diamètre) compte une ouverture d’où tombe la paille toutes les deux logettes. La distribution est effectuée une fois tous les deux jours. Chez les génisses et les taurillons sur…
Le temps de paillage divisé par cinq grâce à l’automatisation