La fine fleur de l’apiculture européenne se réunira à Quimper, la semaine prochaine, pour son congrès annuel. Durant quatre jours, les visiteurs pourront butiner dans un riche programme combinant conférences et exposants. Pour la première fois depuis son édition inaugurale à Agen en 2012, le congrès européen de l’apiculture est de retour en France. Du 20 au 23 octobre, le parc des Expositions de Quimper accueillera en effet cette manifestation annuelle qui va rassembler des apiculteurs de divers pays. Coorganisé par l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf) et le syndicat de l’Abeille finistérienne, ce congrès, dont le Crédit Mutuel de Bretagne est partenaire, devrait attirer de 6 000 à 8 000 personnes. « Nous préparons cet événement depuis déjà un bon moment, souligne Gilbert Morizur, trésorier de l’Unaf et président de l’Abeille finistérienne. Nous avions proposé notre candidature en 2018 pour accueillir l’édition qui devait se tenir initialement en 2020 ! » La pandémie de Covid en aura finalement décidé autrement. Un espace ludique et didactique permettra aux plus jeunes de découvrir le monde fascinant de la ruche. To bee or not to bee… Étalé sur quatre journées, ce congrès propose de nombreuses tables rondes avec des intervenants de premier plan (scientifiques, experts) sur diverses thématiques telles que le frelon asiatique, les conséquences du dérèglement climatique ou celles de l’emploi des pesticides. De quoi intéresser aussi bien les apiculteurs que les agriculteurs, les professionnels de l’alimentaire ou le grand public. Car l’avenir des abeilles et des pollinisateurs en général constitue une préoccupation qui dépasse très largement le cadre de la seule profession apicole. La FAO, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, estime ainsi que plus de 75 % des agricultures vivrières à l’échelle mondiale dépendent de la pollinisation… Parallèlement aux conférences, des exposants venus de toute l’Europe présenteront, sur près de 2 000 m², leurs produits et leurs…

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