Une parcelle d’essai en orge semée à Trébry avec différents semoirs va permettre de comparer différents mélanges de couverts courts et modalités d’implantation d’une seconde paille après couvert. « Semer un couvert court entre 2 céréales est un levier majeur pour fournir et immobiliser l’azote des parcelles tout en limitant leur salissement. Implanté rapidement après la moisson, le couvert limite les pertes d’azote par lessivage de l’ordre de 30 à 40 unités par hectare. Un essai de couvert court a été mené l’an dernier sur une parcelle du Gaec du Quartier à Plérin et le second est en place cette année à la SCEA du Clos du Puits à Trébry », indique Lisa Bille, conseillère agronomie à la Chambre d’agriculture, lors de la journée technique organisée conjointement avec la FD Cuma, le Gab d’Armor le 25 octobre à Trébry. Le choix des espèces, la rotation culturale et le matériel à disposition sont des facteurs à prendre en compte avant d’implanter un couvert court. « Se poser la question : quel est mon objectif principal ? Fertiliser la céréale, lutter contre le salissement, améliorer la structure et la vie du sol. C’est cela qui doit guider et définir le couvert ou le mélange à implanter. » Certains principes de base ont été rappelés comme d’éviter les espèces de la même famille que les espèces présentes dans la rotation. Un couvert à base de crucifère dans une rotation avec du colza peut provoquer le développement d’hernies. Après une céréale, un couvert à base de graminées va favoriser le piétin échaudage. Une modalité de semis a été effectuée en simplifié avec ce semoir appartenant à une cuma des Côtes d’Armor. Semis le 1er août Dans cette parcelle d’essai cultivée par Gaëtan Boishardy, le blé a été récolté le 19 juillet. Les différentes modalités de couverts courts ont été semées le 1er août à…
Semer des céréales après un couvert court