Pascal Cabon porte la double casquette d’éleveur d’un troupeau de Blonde d’Aquitaine et d’inséminateur pour Innoval. Cette pluriactivité lui demande de s’organiser et de simplifier la composition et la distribution de la ration. « Du petit veau à la bête en finition, tout le troupeau reçoit la même ration, proportionnée différemment », indique Pascal Cabon, à la tête d’un troupeau de 70 mères en Blonde d’Aquitaine, sur la commune de Bourg-Blanc (29). Les 65 ha de SAU de la ferme sont occupés par 59 ha d’herbe pour 6 ha de maïs récolté en maïs épi. En hiver, les animaux sont nourris avec de l’ensilage d’herbe complémenté de maïs épi, « je monte à 15 kg brut pour les vaches en engraissement ». Les vêlages sont répartis en 2 périodes dans l’année, entre septembre/octobre et mars/avril. Les primipares vêlent à 30 mois. Les broutards sont vendus à un poids de 300 à 350 kg. Dès que possible, les jeunes animaux ont accès à l’herbe. Ainsi les veaux nés en septembre iront en pâture à 1 mois et demi. De nombreux échanges parcellaires ont débouché sur une grande accessibilité aux prairies. Double actif, Pascal Cabon est aussi inséminateur chez Innoval. « Il faut savoir optimiser son temps de travail. Le métier d’inséminateur me prend 80 % de mon temps, je ne suis parfois que 2 heures par jour autour du troupeau ». « Avant, la finition était réalisée en ration sèche. Avec le maïs épi, la phase de finition est plus longue, mais les résultats sont plus que corrects. Il faut toutefois être vigilant sur les primipares, parfois infécondées. Le manque de protéines dans la ration peut en être la cause ». L’éleveur rappelle que « le maïs ensilage réglerait ce problème, mais je n’ai pas la place pour recevoir 3 silos ». [caption id= »attachment_71796″ align= »aligncenter » width= »720″] Le godet Distrifib est capable de distribuer de l’ensilage de…
Une ration simple pour faciliter l’organisation