18 ans d’expérience avec le vaccin anticoccidien

 - Illustration 18 ans d’expérience avec le vaccin anticoccidien
Derek Detzler utilise depuis 18 ans des coccidies vaccinales appliquées au couvoir par pulvérisation pour se passer des coccidiostatiques.

Pour se passer d’antibiotiques et des anticoccidiens, l’éleveur canadien a actionné trois leviers : la diminution de densité, le management technique et l’utilisation d’un vaccin anticoccidien. Derek Detzler a commencé par réduire ses densités. « J’ai un chargement compris entre 27 et 31 kg/m2 alors qu’il est possible d’aller au-delà de 38 kg/m2. Il a aussi beaucoup travaillé sur le management des volailles et notamment sur les premiers jours de vie qui conditionnent la réussite du lot (condition de réception des poussins, amélioration de l’ingéré alimentaire précoce). « Comme nos fournisseurs sont en concurrence permanente, nous avons aussi une très bonne qualité d’aliment. »

Pulvériser une solution colorée

Pour se passer des coccidiostatiques, l’aviculteur utilise depuis 18 ans un vaccin anticoccidien. « Ces coccidies vaccinales sont appliquées au couvoir par pulvérisation directement sur les poussins en caisse. La solution colorée est pulvérisée sur le plumage des animaux. Ceux-ci ingèrent le vaccin en se lissant les plumes. Les coccidies vaccinales doivent démarrer leur cycle dans le tube digestif avant les coccidies sauvages : c’est une véritable course qui s’engage entre elles. Le cycle dure 7 jours avant qu’elles soient excrétées dans les fientes puis réingérées par les poulets. Au bout de 3 cycles, soit 21 jours, les volailles seront immunisées. » À l’arrivée des poussins en élevage, les conditions de températures et d’hygrométrie sont des points clefs pour faciliter le recyclage précoce des coccidies vaccinales et permettre ainsi une bonne mise en place de l’immunité.


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