Si quelques pertes au champ ont été constatées après plantation, les cultures ont bénéficié de bonnes conditions en automne pour leur croissance. Septembre et octobre ont été bons en prix. Le gros coup de chaud de cet été et les conditions sèches au moment de la plantation des choux-fleurs ont fait craindre le pire chez les producteurs. « Certains plants sont partis, d’autres étaient très chétifs. Les parcelles étaient très disparates. Fort heureusement, le climat doux de septembre et d’octobre a limité les pertes », selon Julien Quillévéré, président de la section chou-fleur pour le Cerafel. Moins de surface Le producteur installé à Saint-Jean-du-Doigt (29) estime en ce début de semaine « qu’il n’y a pas d’avance sur les récoltes, les croissances suivent leur cours ». Si des pays comme la Pologne ou l’Allemagne arrivent en fin de production, l’Italie et l’Espagne continuent de concurrencer les légumes bretons. « Le marché est plus tendu, il y a eu du volume à la vente ». Même constat sur un autre secteur de la ceinture dorée, à Pleubian (22), où « le peu de retard que nous avions a été rattrapé », indique Emmanuel Le Dantec, responsable de la section choux pour Les maraîchers d’Armor. Sur ce secteur costarmoricain, seuls les plants de choux mis en terre au moment de la canicule ont pu être affectés ; mais « le chou aime le sec. Quand il souffre, il développe ses racines et passe en général très bien l’hiver ». Pas de mise en avant en dessous de 1,30 € Ce qui choque le plus le producteur en ce début de saison, « ce sont les mises en avant dans la grande distribution de chou-fleur à 99 centimes la tête… Nous coûts de production sont passés de 50 à 60 centimes. Quand on compte le prix des cageots, du transport, de la conservation au froid, et…
Chou-fleur : Le sec n’a pas affecté les cultures