Détecteurs de vêlage et de chaleur, robot pour racler les couloirs entre les rangées de logettes… Les derniers investissements d’Hervé Radenac confortent un système de production simple et efficace. Le robot Mirobot, récemment commandé, témoigne de la volonté d’Hervé Radenac d’alléger un peu sa charge de travail sur son élevage de 48 vaches Prim’Holstein. « Ce n’est pas vraiment une nécessité dans un élevage comme le mien mais, en hiver, je racle deux fois les couloirs : le soir quand les vaches sont dans l’aire d’attente à la traite et le matin après les avoir bloquées dans les logettes. C’est une corvée  ». La cinquantaine bien sonnée, il entend assurer son confort de travail pour les prochaines années. En témoigne l’embauche récente d’une salariée à quart temps (groupement d’employeurs Solutis Emploi). L’éleveur a déjà investi dans un système de détection des chaleurs il y a plus d’un an après s’être équipé d’un détecteur de vêlage. « Ce sont des outils efficaces et très agréables. » La télécommande qui lui permet d’ouvrir le portail du couloir d’alimentation de la cabine de son télescopique, lorsqu’il va alimenter les vaches à l’auge, lui facilite la tâche également. Son système de production où le pâturage prend beaucoup de place et l’adhésion, de longue date, à une Cuma intégrale, lui avaient déjà permis de se consacrer à l’essentiel, le suivi du troupeau. Maïs grain sec aplati au printemps Sur les 64 ha de l’exploitation, 36 sont accessibles aux laitières. « Je suis engagé dans une MAEC 28 % de maïs dans la SFP et 55 % d’herbe dans la SAU.» De fait, les vaches sortent au pâturage à l’exception des trois mois d’hiver. « Je pratique le pâturage en continu (RGA-TB), avec des parcelles de jour et de nuit. Les points d’eau à niveau constant sont nombreux et…

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