En s’approchant des 300 jours de pâturage par an, les associés du Gaec Picart veulent des vaches rustiques, se déplaçant facilement pour atteindre les différentes parcelles et de petits gabarits pour limiter le piétinement. « En ce moment, les laitières ont un tiers de leur alimentation assuré par les pâtures, un tiers en maïs ensilage et un tiers en ensilage d’herbe. Elles ont un fond de maïs ensilage toute l’année avec un minimum de 4 kg de MS / VL / jour. Ensuite la proportion d’ensilage d’herbe varie suivant les saisons et la pousse de l’herbe. Je privilégie le pâturage avec 25 ares par vache de moyenne et j’ajuste avec les ensilages de maïs et d’herbe », explique Alexandre Picart, éleveur à Bodilis (29), installé avec ses parents depuis 2021. Les terres légères et portantes lui permettent de sortir ses 70 laitières de race Prim’Holstein autour de 300 jours par an en faveur d’un coût alimentaire maîtrisé se situant sous les moyennes de groupe. Des vaches légères qui n’abîment pas les pâtures « Je pratique le pâturage tournant avec un paddock par jour sur les 22 ha accessibles. La prairie la plus éloignée se situe à 1 km. Nous avons créé des chemins privés qui ont été empierrés avec un ajout de sable pour les stabiliser. Le secteur est assez vallonné et les chemins nombreux pour accéder aux différentes parcelles. » Les éleveurs ont adapté leurs choix génétiques afin d’obtenir de petites vaches affichant de bonnes capacités de locomotion et du dynamisme au pâturage. Ces vaches légères se déplacent plus facilement et abîment moins les pâtures ce qui est favorable à une repousse rapide de l’herbe. « Nous ne faisons pas de concours, nous voulons des animaux rustiques avec le moins de problèmes possible. Ces petits gabarits s’accordent aussi davantage avec notre système…
Des vaches plus petites pour du dynamisme au pâturage