En quatre jours, la présence d’un virus de l’Influenza aviaire hautement pathogène a été confirmée deux fois dans les Côtes d’Armor.
Suite à une mortalité brutale et anormale dans un élevage de dindes à Merillac, la présence d’un virus de l’Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) a été confirmée le 27 octobre. Ce premier foyer en élevage dans les Côtes d’Armor a été aussitôt dépeuplé. L’influenza aviaire représentant un risque majeur pour l’ensemble de l’aviculture bretonne, pour prévenir toute diffusion de la maladie, des zones de protection et de surveillance ont été mises en place autour du foyer dans un rayon de 3 km (Éréac, Mérillac, Merdrignac, Le Méné Ville-Blanchet, Saint-Vran, Saint-Launeuc) et 10 km (Gomené, Lanrelas, Laurenan, Merdrignac, Le Mené, Plénée-Jugon, Rouillac, Sévignac, Trémorel). Dans ces périmètres, les mesures de biosécurité sont renforcées et les mouvements de volailles sont interdits sauf dérogation accordée par la DDPP. Les élevages sont placés sous surveillance de la DDPP et des vétérinaires sanitaires.
Lundi 31 octobre, un second foyer en élevage a été détecté dans un élevage de poulets label à Hillion. La zone de protection de 3 km de rayon concerne Hillion et Langueux. La zone de surveillance (10 km) est étendue jusqu’à Plérin, Ploufragan, Plédran, Quessoy, Planguenoual ainsi que la partie ouest de Lamballe (délimitée par les axes routiers D768 -N12 – D768 – D791).
Déclarer les basses-cours en mairie
Le préfet rappelle l’importance de mettre en œuvre toutes les mesures de biosécurité. Les basses-cours doivent être déclarées en mairie et leurs volailles mises à l’abri (confinement ou sous filets). Tout signe de maladie ou toute mortalité anormale doit être immédiatement signalé à un vétérinaire (ou au Sagir au 02 96 33 01 71 pour l’avifaune sauvage). Un retard de détection constitue un risque important de propagation de la maladie en raison de la période d’excrétion pré-symptômatique.
Pour en savoir plus
Plus d’information sur agriculture.gouv.fr