Les responsables de France Parthenaise souhaitent élargir la gamme génétique de la race pour répondre aux différentes attentes des éleveurs. La Parthenaise a multiplié ses effectifs par 7 en 20 ans, comptant aujourd’hui 55 000 vaches, présentes dans le berceau élargi (Vendée, Maine-et-Loire, Deux-Sèvres) mais aussi de la Bretagne à la Belgique avec un noyau également dans l’Aveyron et le Tarn. Face à cet essor, France Parthenaise déploie une nouvelle organisation avec un changement de directeur et de bureau. « Même en augmentation, cette race s’adresse à des marchés de niche développés par les éleveurs avec des animaux bien finis et bien valorisés, en haut de gamme », situe Grégory Pénière, directeur de l’OS. France Parthenaise gère la génétique de la race et le Label rouge représentant 10 % des ventes. « Les attentes en génétique peuvent être différentes selon les marchés ou régions. Dans le Maine-et-Loire, les éleveurs demandent des animaux qui se finissent plus vite, dans le Nord, ils privilégient le format, dans l’Aveyron, la facilité de naissance… ». Sur le site Internet de la race, la vente d’animaux reproducteurs va être mise en place et alimentée par tous les éleveurs. Nouvelles lignées À la station d’évaluation de Melle (79), de nouvelles lignées sont aujourd’hui recherchées, notamment pour éviter la consanguinité. « Sur 45 places, il serait intéressant d’avoir 2 ou 3 veaux bretons par série. » La génétique de la race s’est beaucoup orientée vers la morphologie, antinomique avec la production laitière. « Pour ne pas dégrader ce caractère fondamental, les éleveurs doivent conserver des index positifs en lait. Un virage économique est aussi à prendre pour réduire les coûts de finition. Le prix actuel de 6,40 €/kg de carcasse en label est un plafond », pense le directeur. Autonomie sur l’EARL Kerhervy La première journée technique organisée par l’association Breizh Parthenaise a eu lieu sur l’EARL…

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