Fin de l’élimination des poussins mâles au 1er janvier

 - Illustration Fin de l’élimination des poussins mâles au 1er janvier
Ce type de matériel permettant d’ovosexer dans l’œuf est en cours d’installation dans les couvoirs français.
À compter du 1er janvier 2023, la filière française des œufs sera la première au monde, avec l’Allemagne, à mettre fin à l’élimination des poussins mâles. 

À l’occasion de la journée d’information professionnelle du CNPO (Interprofession française des œufs) mercredi 9 novembre, Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture, et Yves-Marie Beaudet, président du CNPO, ont réaffirmé l’engagement de l’État et de la filière pour mettre fin à l’élimination des poussins mâles à partir au 1er janvier. Les couvoirs ont fait d’importants investissements et l’installation des équipements nécessaires est en cours de finalisation. Cette évolution majeure en faveur du bien-être animal est rendue possible par le financement des enseignes de la distribution à hauteur de 50 millions d’euros par an via une cotisation interprofessionnelle. L’État, à travers FranceAgriMer, a accompagné à hauteur de 10,5 millions d’euros les couvoirs pour mettre en place des machines visant à déterminer le sexe des embryons dans les œufs. Pour sa part, le Conseil d’administration du CNPO a validé l’accord interprofessionnel visant à prendre en charge une partie des coûts induits par ces nouvelles technologies.

En parallèle, le travail va se poursuivre au niveau européen afin que l’ensemble des États membres entrent dans une démarche similaire. Ces discussions s’intègreront dans la révision de la réglementation européenne sur le bien-être animal en 2023. Pour sa part, la filière française des œufs poursuit ses avancées en réponse aux nouvelles attentes sociétales et en matière de bien-être animal et tient ses engagements.
Marc Fesneau a déclaré : « La fin de l’élimination des poussins mâles dans la filière œufs constitue une avancée majeure en matière de bien-être animal. Attendue de longue date, elle répond à une attente forte de la part des consommateurs et des associations de protection animale. Les engagements pris ont été tenus et je salue le travail mené par l’interprofession pour cette réussite collective. »


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