Julien le Gléau teste dans ses champs des nouveaux légumes. Ils seront prochainement dans les assiettes du consommateur, toujours en quête de praticité, de tradition et de fraîcheur. La diversification fait partie des gènes de la ferme de Julien Le Gléau, producteur de légumes de Plougonvelin (29). « Mes parents travaillaient déjà avec l’OBS, pour des notations au champ », explique-t-il. Depuis son installation en 2009, l’exploitation s’est spécialisée en production légumière et en abandonnant le lait. « Les légumes, c’est ma passion », aime-t-il résumer. Sur les 50 ha cultivés, des cultures traditionnelles comme du chou-fleur, de la pomme de terre primeur ou du romanesco ; mais aussi toute une gamme de produits testés pour arriver prochainement dans les assiettes des consommateurs. Le Finistérien consacre près de 10 % de sa surface à ces nouveaux légumes. Chou-tige et sarmelo L’agriculteur cultive de la patate douce sur 1,5 ha, de l’artichaut cardinal sur 3,5 ha et des mini-choux-fleurs sur 2,5 ha. Cette année, la sole était aussi composée de 0,7 ha de chou-tige, une autre parcelle a été plantée de 4 000 plants de chou sarmelo. Si le premier est une variété particulière de chou-fleur dont l’apex a été coupé à un stade particulier et qui laisse des petites tiges émerger, le second est un chou vert lisse et plat. Les deux peuvent se consommer cru comme cuit. Dans l’itinéraire technique, rien de particulier si ce n’est des dates de plantation qui demandent encore à être affinées, ou encore des densités pour avoir un chou sarmelo de calibre inférieur. « Je n’ai pas investi dans du matériel spécifique, tout est cultivé avec le parc existant sur la ferme ». Coller à la demande Prince de Bretagne a mis en place une commission innovation destinée à « coller à la demande des consommateurs », selon Patrick Guivarch, responsable innovation. Les légumes de diversification émergent « de la…
Il cultive la diversification