L’installation de Manon et de Jonathan Prat s’est réalisée en douceur : ils ont trouvé une exploitation qui correspondait à leurs attentes et un troupeau qui respecte leurs critères génétiques. Trois critères non négociables ont été définis par Manon et Jonathan Prat lors de leur recherche d’une exploitation agricole à reprendre. « Nous voulions absolument un site compatible avec le pâturage et un bâtiment équipé d’une salle de traite et en aire paillée », détaille la jeune agricultrice. Le répertoire départ installation (RDI) de la Chambre d’agriculture a permis de trouver une ferme sur Châtelaudren-Plouagat (22) cochant toutes les cases. « L’aire paillée était une exigence forte pour le confort des animaux et pour le fumier produit. » Pour la jeune femme passionnée de génétique, les logettes étaient peu appropriées pour bien accueillir des vaches de grand gabarit comme elle aime. « Elles ont une capacité d’ingestion plus importante. Notre style d’animaux, ce sont des laitières solides sur leurs pieds », résume-t-elle. La génétique préférée est canadienne ou américaine « pour bien valoriser le fourrage ». De grandes vaches « qui ne perdent pas d’état et font des taux ». Jonathan Prat soigne l’entretien de l’aire paillée. Continuer le travail génétique Fraîchement installé au printemps dernier, le couple apprécie le travail de sélection déjà réalisé par le cédant. « Il reste des traces de génétique canadienne, avec de grands gabarits. » L’utilisation de taureau d’outre-Atlantique va se poursuivre, avec le recours à des semences de taureaux comme Barolo ou Chef, « adaptés aux grandes morphologies. Ce sont aussi des mâles bons sur les critères lait et taux », précise Jonathan Prat. Au dernier contrôle, le troupeau du Gaec affichait un lait produit à 41 de TB et 33,5 de TP. Manon et Jonathan Prat réalisent eux-mêmes les inséminations. « Pour être encore plus autonome,…
Ils ont trouvé la ferme qui leur correspond