Après avoir suivi une formation à la transmission en 2020, Pascal Gapihan a décidé de céder sa ferme. Romane Vollereau, future repreneuse, est en période de parrainage sur l’exploitation. « À 55 ans, je me suis posé la question de la transmission », indique Pascal Gapihan. « Mes enfants n’étaient pas intéressés par la reprise. Je voyais des fermes s’agrandir autour de chez moi mais je voulais céder la mienne à un jeune, en bio ». 38 hectares de SAU à Ruffiac, sur laquelle l’éleveur produit 170 000 litres de lait bio dans l’année, avec 38 vahces. « Je me suis inscrit à une formation en 2020, conjointement dispensée par le Gab et le Civam. Cinq journées d’échanges avec d’autres agriculteurs, de 55 à 65 ans, au cours desquelles nous avons bénéficié des interventions de spécialistes dans les domaines économique, juridique et social ». La formation l’éclaire sur la valeur de l’exploitation, lui permet d’appréhender le profil du repreneur idéal ou encore d’imaginer sa fin de carrière professionnelle en cas de transmission avant l’âge de la retraite. « Je ne savais pas si j’allais partir, je n’avais pas mis d’annonce mais j’étais prêt au cas où une offre se présenterait ». Elles n’ont pas tardé. « J’ai eu deux ou trois demandes, preuve que ma petite ferme intéressait ». Pendant un an « C’est le bouche-à-oreille qui m’a conduit à contacter Pascal Gapihan », indique Romane Vollereau qui cherchait à s’installer dans ce secteur du Morbihan, après avoir réalisé un BPREA à Coutances et travaillé dans un service de remplacement, dans sa région d’origine. « J’ai visité quelques fermes avant de me focaliser sur celle-ci, en mai 2021. En décembre, on s’est mis d’accord ; le contact avec Pascal passait bien et il avait les réponses aux questions que je posais ce qui n’était pas le cas des autres cédants que j’avais rencontré ». Notamment…
Le parrainage, avant l’installation