« Le reportage de l’émission Sur le front, relatif aux médicaments et diffusé le 14 novembre sur France 5, sert encore une fois de prétexte à jeter le discrédit sur la filière cunicole qui mène des actions concrètes et volontaristes pour améliorer les conditions de vie des lapins et réduire l’usage des antibiotiques », s’indigne l’interprofession du lapin dans un communiqué de presse. En aucun cas, la prescription et la délivrance d’antibiotiques ne sont possibles sans l’établissement d’un diagnostic par un vétérinaire. L’administration d’antibiotiques est interdite en prévention. L’interprofession regrette que le témoignage d’une vétérinaire, qui insistait sur le respect du cadre réglementaire, n’ait curieusement pas été diffusé. « Sans doute contredisait-il les mensonges de l’éleveur désabusé à qui le présentateur donne longuement la parole. » Par ailleurs, les antibiotiques dits « critiques » ne sont employés qu’en dernier recours, quand les analyses bactériologiques démontrent qu’aucun autre principe actif n’existe pour soigner l’animal. « Enfin, les lapins ne sont vendus qu’après un délai faisant l’objet de contrôles stricts et d’une traçabilité pointue qui sécurise la qualité des produits disponibles pour le consommateur », conclut l’interprofession….
Les antibiotiques ne sont utilisés qu’en dernier recours